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Le Marais breton |
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Il y a environ 20.000 ans, régnait dans la région un climat périglaciaire. Puis les glaces polaires se mirent à fondre au cours de la transgression flandrienne, élevant le niveau des mers de plusieurs dizaines de mètres. La mer baignait alors le port de Machecoul.
Enfin, le golfe de Machecoul et de Challans, dans l’embouchure de la Loire se combla progressivement, par sédimentation. Une zone humide arrière-littorale apparut.
On l’appelle le Marais breton.
On y trouve de nombreuses espèces d’oiseaux migrateurs en transit et d’oiseaux nicheurs (échasse blanche, bécassine des marais, chevalier gambette, avocette, vanneau huppé, barge à queue noire, sterne pierregarin…). D’autres espèces animales et végétales remarquables sont aussi présentes.
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À partir du XVIIIè siècle, une partie du littoral est endiguée afin de créer des polders. Le Marais breton devient ainsi une zone essentiellement constituée par des prairies semi-naturelles humides et des prairies mésophiles (avec un gradient moyen d'humidité/sécheresse des sols), des marais salants, des prés salés et des steppes salées.
Les roselières et les vasières, mêlant eau douce et eau salée, sont une vaste étendue nourricière et paisible pour l’avifaune.
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