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Petite histoire des rues du Pellerin |
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Les noms des rues font souvent référence à l’histoire locale.
Un premier classement permet de trouver les patronymes de personnalités qui ont marqué la vie de la commune :
quai du Dr André Provost, rue Aristide Bertreux, rue du Capitaine Boucher, rue du Lieutenant Boulanger, rue Pierre Chanson.
Puis on trouve des noms d’audience régionale ou nationale : place du Commandant l’Herminier, place René Coty, rue du Commandant Charcot, rue du Docteur Gilbert Sourdille (éminent ophtalmologiste qui résidait à la Martinière).
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Enfin, des noms rappelant guerres et batailles : rue du 11 Novembre, rue du 8 Mai, rue du Champ d’Armée...
Plusieurs artères portaient autrefois tout simplement le nom des principaux édifices qu’elles desservaient : rue des Halles, rue de la Poste, rue de la Cure.
Aujourd’hui encore, on trouve la place de la Maire, la place de l’Eglise ou la rue du Château (qui rappelle l’existence de la demeure féodale des seigneurs du Pellerin), place du Champ-de-Foire (où se tenait les foires au bétail du moyen-âge).
La Grand’Rue [ou Grande-Rue] (aujourd’hui rue Aristide Bertreux) : cette très longue artère traversait le bourg parallèlement à la Loire et l’usage populaire lui donna le nom de “Haute” et “Basse” grand’rue. Elle vit naître l’illustre Joseph Fouché, tout près de l’ancienne mairie. Avant-guerre, cette artère était la plus animée et commerçante du Pellerin.
On dénombrait plus d’une vingtaine de pas de porte affichant commerce ou état libéral.
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Rue du Port Brutus : Le nom “Brutus”, accolé au Port du Pellerin, nous a été offert par la Révolution française. En effet, le 17 Prairial de l’an II (mai 1794), le district de Paimbœuf fait une déclaration stipulant que l’on doit s’empresser de faire oublier jusqu’aux moindres impressions qui pourraient conserver les idées de fanatisme et de féodalité. Sur proposition de Boulay-Paty, agent national à Paimboeuf, il ordonne que soit changé le nom des communes du Pays-de-Retz. Le Pellerin devient ainsi “Port Brutus” pendant quelques années. Les pellerinais l’avaient surnommée “la côte à Brodu”, en souvenir du garde-champêtre de l’époque. Le “père” Brodu qui battait du tambour pour annoncer les avis à la population habitait la maison riveraine la plus basse.
La rue des Vieux Chantiers, ou celles récemment baptisées dans la nouvelle ZAC des Côteaux de la Jaunaie (rue Honoraty, allée Sauvestre, avenue Métayer...) font directement référence au passé industriel et maritime du Pellerin qui comptait de nombreux chantiers navals.
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