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La Chapelle et le couvent des Calvairiennes |
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La chapelle des Calvairiennes ainsi que le convent y attenant furent construits en 1672. Son histoire est familiale et commence un siècle plus tôt avec la naissance d’Antoinette d’Orléans Longueville. Cette princesse est la fille de Marie de Bourbons et Lénor d’Orléans. Plutôt dévote, elle est poussée dans le monde et mariée à Charles de Gondi. Elle vient donc habiter le château de Machecoul. Veuve à 24 ans, elle laisse ses enfants aux bons soins de sa mère pour entrer en religion en 1599, au convent des Feuillantines à Toulouse.
Henri épouse Jeanne de Scépeaux. Ils ont une fille Catherine qui épouse à son tour, son cousin, Pierre de Gondi qui deviendra Duc de Retz. Le couple a deux filles dont l’une Marie Catherine Antoinette née en 1648 au château de Machecoul, connaît la vocation religieuse dès l’âge de 16 ans. Son père tente de la convaincre de renoncer à prendre le voile, sans succès.
C’est ainsi qu’en 1672, Pierre de Gondi fonde le monastère des Calvairiennes de Machecoul qui abrite sa fille et ses compagnes. Son cœur et celui de son épouse, Catherine, sont contenus dans un étui de plomb dans un reliquaire à l’entrée à gauche de la chapelle.
Le convent connaît bien des vicissitudes au moment de la Révolution (il est dissout en 1792). Les massacres de Machecoul en 1793 ont lieu en partie dans la prairie attenante.
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Le roi lui enjoint d’aller s’installer à l’abbaye de Fontevraud comme il sied à son rang. Elle accepte en dépit de son goût pour l’austérité des corps et des pensées intérieures. Elle déteste le faste et déplore le manque d’obéissance aux saintes règles, à Fontevraud. Elle rejoint le convent de Lencloître dans le Poitou et fonde une nouvelle congrégation, les Bénédictines de Notre Dame du Calvaire. Elle y décède de froid et d’épuisement. Son fils, Henri de Gondi la fait enterrer selon ses vœux aux Feuillantines à Toulouse.
Le convent devient bien national avant d’être racheté. La congrégation est rétablie en 1828. On y fabrique le pain eucharistique pour le Diocèse de Nantes. En juin 1958, les quinze moniales restantes quittent le couvent de Machecoul pour aller à Landerneau.
À voir dans la Chapelle publique : le confessionnal sculpté et les cœurs de Catherine et Pierre de Gondi conservés dans un reliquaire.
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Sources texte : Office de Tourisme de Machecoul
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