|
|
|
Le Tenu |
|
|
Sainte-Pazanne est bordée par le cours du Tenu dont elle emprunte les eaux à Port-Fessant d’où un trafic important se faisait. La navigation permettait le commerce des blés, vins et autres denrées, et de toutes sortes de matériaux et de marchandises qu’on conduisait à Nantes.
À voir son peu de largeur et son cours tranquille à travers des campagnes peu agitées, on ne croirait pas que le nom du Tenu était connu jusque dans les bureaux de la chancellerie des rois mérovingiens.
AU XVIIè siècle, les droits de navigation sur le Tenu étaient si productifs qu’ils excitaient la convoitise d’une abbaye des Ardennes.
Sigebert III lui décerna en 651 un diplôme qui concédait un droit de tonlieu à percevoir sur le Taunucus, le nom d’alors du Tenu. Les moines s’établirent ainsi en un endroit du fleuve qui prit par la suite le nom des Ardennes.
|
|
Il prend sa source en Vendée et devient navigable dès St-Même. Son cours sinueux se développe sur 40 km comme un ruban à travers les prairies de Ste-Pazanne, St-Mars, Port-St-Père qu’il sépare de Brains et de Cheix, arrose Rouans et se jette dans la Loire sur le territoire de Vue.
Mal endigué par les bords plats de sa vallée, il sort de son lit sous les efforts du moindre orage, sans jamais devenir torrent et conserve toujours assez d’eau pour retenir les bateliers. Le Tenu était donc une rivière qui offrait toute sécurité pour la navigation des chalands qu’on employait sur la Loire depuis les temps les plus reculés.
Malgré les inventions fiscales de la Féodalité, les moulins à eaux et les pêcheries, malgré les étroites passées aménagées dans des murs qui permettaient de traverser la rivière, et malgré l’obstruction de son embouchure, le Tenu a toujours été fréquenté au fil des âges et l’était encore au début du XIXè siècle.
|
|
|
|
|
|
|
3 connectés
Aujourd'hui 517 visiteurs |
|
|
|
|