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le calvaire au cimetière |
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Ce calvaire monumental est imaginé en 1826 par l’abbé Viollet, curé de la paroisse et ancien porte-drapeau de Charrette dans l’armée vendéenne.
Son but est de rendre hommage aux habitants de la commune victimes de la répression pendant la Révolution.
Au fronton est gravée une sentence du Père de Montfort :
«Choisis une des croix que tu vois au calvaire choisis bien sagement car il est nécessaire ou de souffrir en saint ou comme un pénitent ou comme un réprouvé qui n’est jamais content».
Tandis que deux plaques commémorent les noms des 84 victimes chaléonaises des troubles révolutionnaires. On accède à une plate-forme située au-dessus de la chapelle par deux escaliers symétriques.
Trois croix dominent l’ensemble : celle du Christ et celles des deux larrons.
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On creuse une douve circulaire dont la terre permet l’édification d’un tertre sur lequel est élevé le monument en maçonnerie. Au sommet de la terrasse se dresse une chapelle dont l’autel représente le Sépulcre taillé dans le roc.
Les statues de Marie-Madeleine et de Marie Salomé ainsi que le Chemin de Croix datent de 1858. À l’origine, une petite grotte artificielle représentait le Paradis terrestre. Une autre représente l’agonie du Christ. |
Sources : le Patrimoine des communes de L.A., Flohic Éditions - 1999
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