|
|
|
L'abbatiale |
|
|
Le 25 août 685, Filibert mourait à 70 ans sur l’île d’Her (Noirmoutier aujourd’hui). Ce thaumaturge qui rayonna sur la civilisation chrétienne du VIIe siècle fut enterré dans l'église paroissiale. Son tombeau devint un lieu de pèlerinage et les miracles continuaient d’agir lieu au contact de sa châsse.
Au IXè siècle, sans cesse inquiétés par les barques des Normands qui s’approchent de leur île, les religieux décident de changer de résidence. Ils posent les bases d’un second monastère à Deas (ancien nom de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu) où se trouve l’une de leurs villas, vers l’année 815.
La communauté un moment dispersée se reforme et reconstruit à la hâte la nef en s’aidant de larges briques pour soutenir les matériaux, comme elle l’avait fait, en 836, lorsqu’elle avait installé le corps de saint Filibert sous le maître-autel, dans une crypte fermée ; cette partie n’eut pas à souffrir de l’incendie et demeura debout. En 856, les reliques sont emportées en Anjou, le tombeau reste vide dans la crypte. Cependant, il ne cesse d’être entouré de vénération en souvenir des nombreux miracles.
En 1869, une nouvelle église dans un style néogothique est inaugurée. La municipalité affecte alors l’ancienne église au marché couvert. Mais la redécouverte du sarcophage, après dix siècles, entraîne une nouvelle considération du site. En 1896, l’église devient Monument Historique, puis est rendue au culte en 1936.
|
|
Cette position est avantageuse pour eux ; elle assure leur alimentation en remplaçant la mer par les eaux du lac et leur procure des moyens de transport par terre et par eau, puisque la voie romaine passe devant le monastère pour se diriger vers Nantes. La menace normande étant grandissante sur l’île, ils amènent en 836 le sarcophage de Filibert à Deas, porté par une quarantaine d’hommes. Pour se protéger, ils creusent des fossés et les remplissent avec l’eau de la Boulogne. Mais l’enceinte n’est pas suffisante pour retenir les pirates : ils arrivent jusqu’à l’église en 847 et l’incendient ainsi que le monastère voisin.
Établis définitivement en Bourgogne, à Tournus (Saône-et-Loire), les religieux n’oublient pas pour autant leur résidence de Deas : ils s’empressent d’y fonder un prieuré au XIè siècle sitôt le calme revenu.
En 1793, la guerre de Vendée touche la commune de plein fouet. Toutefois l’église qui sert de hangar à fourrage pour les troupes républicaines n’est pas saccagée alors que toutes les chapelles des environs sont détruites ou pillées.
|
|
|
|
|
|
|
5 connectés
Aujourd'hui 499 visiteurs |
|
|
|
|